Cession d’entreprise – Dirigeants de PME, avez-vous songé à votre rémunération ?

Un certain nombre de facteurs sont à prendre en considération dont la capacité financière de votre entreprise mais également les aspects fiscaux et sociaux. 

La première étape est d’estimer le montant mensuel dont vous avez besoin pour faire face à vos charges personnelles au regard de la capacité financière de votre entreprise.

Il est, en effet, probable que durant un certain temps, idéalement, le plus court possible, vous deviez faire appel à vos économies voire à d’autres sources de financement, tout simplement car votre société ne serait pas en mesure de dégager suffisamment de trésorerie pour vous rémunérer en conséquence.

Dans un second temps, il sera pertinent de réfléchir en termes de montants disponibles plutôt que de « rémunération » proprement dite, les revenus du travail, rémunérations et autres émoluments, étant lourdement taxés à l’impôt des personnes physiques.

Pour l’exercice d’imposition 2019 (revenus 2018), les tranches d’imposition pour les personnes physiques étaient fixées à 25% jusqu’à 12.990€, à 45% de 22.290€ à 39.660€ avant de passer à 50% pour les revenus supérieurs.

Avant de calculer l’impôt, on détermine la quotité de revenu exempte d’impôt. Ce montant doit être comptabilisé sur la tranche d’imposition la plus faible. Pour l’exercice d’imposition 2019 (revenus 2018), celui-ci s’élevait à 7.430 € et de 7.730€ pour les personnes qui disposaient d’un revenu inférieur à 45.750 €.

A ces taux viennent s’ajouter les additionnels communaux, dont le pourcentage varie en fonction du lieu de votre résidence.

Sur base de ce qui précède, on ne peut que constater que l’impôt des personnes physique (IPP) est très pénalisant. A cela, il faut ajouter les cotisations sociales d’un indépendant qui exerce son activité depuis plus de trois ans qui représentent 20,5 % sur la partie du revenu ne dépassant pas à 59.795,61 €.

En transformant le revenu professionnel, il est possible d’alléger sensiblement la pression fiscale en toute légalité.

L’idée est de composer votre « panier » en démarrant par les revenus les moins taxés pour terminer avec le salaire et/ou les dividendes qui eux sont les plus taxés.

Entourez-vous d’un expert fiscal qui, après une étude approfondie de votre situation personnelle, vous permettra un arbitrage pertinent, efficace et fiscalement inattaquable.